Publié dans Société

Pollution de l’air - Antananarivo suffoque !

Publié le vendredi, 26 juillet 2024




Situation alarmante. La pollution de l’air à Antananarivo ne cesse de s’aggraver. La concentration de particules fines de diamètre inférieur à 2.5 micromètres (PM 2.5) est de 3 à 4 fois supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au niveau d’Ambohidahy, la concentration des particules fines frôle la barre des 50 microgrammes/m3 si le seuil recommandé par l’OMS est de 15 microgrammes/m3. Le même constat a été observé au niveau des stations de Soanierana et d'Ampandrianomby.

Au cours des trois prochains jours, le niveau de pollution de l'air devrait rester élevé. C'est pourquoi les personnes vulnérables à la pollution de l'air doivent être prudentes. Les PM 2.5 constituent un grave danger pour la santé si elles sont inhalées sur de longues périodes. Ces particules fines proviennent de la combustion des fossiles, des feux de forêt ou des poussières.

D'après l’explication d’un technicien au niveau de la Météo Madagascar, la qualité de l'air se dégrade à mesure que le changement climatique s'accélère. Selon les projections pour ce XXIème siècle, une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur ainsi que des feux de forêt qui s’y associent, se traduira par une dégradation de la qualité de l’air, au détriment de la santé des êtres humains et des écosystèmes.

Selon le nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une dynamique de renforcement mutuel entre la pollution et le réchauffement de la planète entraînera un contrecoup climatique désignant l’effet amplificateur que le changement climatique exerce sur la production d’ozone au niveau du sol, tout cela au détriment de l’air que l’on respire. Le changement climatique, en intensifiant les épisodes de pollution par l’ozone de surface, pourrait ainsi nuire à la santé de plusieurs centaines de millions de personnes.
 
Recueillis par Anatra R.
 


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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